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 II - UN ENVIRONNEMENT HOSTILE

 

II - 1 - Les projectiles solides
 

Lorsque on quitte l’étreinte rassurante de la terre, des dangers inconnus attendent le voyageur de l’espace.

Un vol dans l’espace n'a rien avoir avec un petit périple à travers le pays, " c’est comme traverser un stand de tir "  :

On rencontre parfois dans l’espace des particules de la taille de poussières ou de cailloux qui filent à15 000 km/h ou même plus vite.

En ce moment même, plus d’un million et demi de projectiles de 3 cm de diamètre se déplacent comme des flèches autour de la planète.

Il peut y avoir des morceaux de verre brisés issus de cellules photovoltaïques, des éclats de peinture d’un vaisseau spatial ou des débris de fusée de lancement. Mais, plus loin, on rencontre des dangers encore plus grands, des météores de la taille d’un caillou, les micrométéorites. Un de ces petits grains de poussière peut briser le verre, pénétrer le métal et pulvériser le plastique et ces phénomènes sont fréquents dans l’espace.

 

Par exemple, une simple particule de fer qui viendrait frapper notre corps aurait le même effet qu'une balle de Base ball lancée à 150 km/h, ça peut être dévastateur.

 

 

 II - 2 - Les rayonnements 
 

Mais une menace d'une plus grande ampleur encore attend le voyageur : Les RADIATIONS.

On a pu mesurer les effets dévastateurs de cette énergie invisible après le lâché de bombes atomiques sur le Japon au cours de la seconde guerre mondiale, ainsi qu’après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl.

 

 

 

Le soleil déverse des flots de radiations mortelles.

Sur la terre, nous sommes protégés par l’atmosphère, car le champ magnétique terrestre absorbe la majeure partie des rayonnements du soleil. D'ailleurs, c’est ainsi que naît l’aurore boréale (lorsqu'il y a des "fuites" dans la magnétosphère au niveau des pôles, les flots de particules viennent affronter l'atmosphère terrestre ).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais dans l'espace c'est totalement différent : Ce phénomène nous atteint de plein fouet dans toute son ampleur, car il n’y a pas de couche d’ozone, de champ magnétique pour vous protéger.

 

"Nous sommes seuls face à la rigueur de l’espace" .

 

La terre est à environ 150 000 de km du soleil (une unité astronomique). Sur cette distance, plusieurs centaines de millions de particules traversent chaque centimètre carré de l’espace autour de la planète à chaque seconde. Elles arrivent sans cesse sur le soleil mais, de temps en temps, il y a une dose supplémentaire et certaines de ces particules sont brûlées par le Soleil. On obtient alors des radiations à très haute énergie ce qui est très néfaste pour l'ADN. Le phénomène est comparable à une batterie de canon qui bombarderait le cosmos. De plus, on n'a aucun moyen de prévoir ces radiations avant leur arrivée.

 

 

 

II - 2 - 1 - Rayons cosmiques et éruptions solaires

 

Malheureusement le danger des radiations ne diminue pas lorsqu'on s'éloigne du soleil. C' est pour cette raison que nous sommes sous la menace d'une autre forme d'énergie : les rayons cosmiques galactiques. Ils sont issus de mondes extraterrestres lointains, d’étoiles en explosion et de trous noirs. Ils se composent de particules qui se déplacent à une vitesse très proche de celle de la lumière.Les rayonnements de faible longueur d'onde agissent comme agents mutagènes tels que les rayons gamma.

 Le soleil est une boule de gaz incandescente qui émet à la fois des rayonnements et de la matière. C’est un gigantesque réacteur thermonucléaire qui fonctionne à l’hydrogène.

Une partie de l’énergie qu’il émet se propage dans l’espace sous forme de lumière visible, mais également d’ondes radio, d’infrarouges, d’ultraviolets, de rayons X et même de rayons Gamma lors d’éruptions solaires violentes. Il émet des radiations dans toutes les longueurs d’onde du spectre éléctromagnétique. Ces radiations voyagent à la vitesse de la lumière (3.00*10^8m/s).

Le soleil n’est qu’une étoile parmi les 200 milliards que compte notre galaxie, qui toutes émettent des rayonnements. Les sondes nous ont rapporté la présence de toutes sortes de rayonnements notamment les rayons X et Gamma lors d’évenements comme l’explosion de Supernova. Nous sommes donc entourés et frappés de ces rayonnnements constamment, mais heureusement l’atmosphère terrestre nous protège de quelques rayonnements :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le soleil n’émet pas que des rayonnements éléctromagnétiques, il perd aussi de sa matière. On voit sur cette image un flot de particules éjéctées de la couronne :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est le vent solaire. Lors d’une éruption solaire, des bouffées de particules viennent irradier les alentours du soleil.

Mais le vent solaire n’est qu’une composante du flot de particules qui sillone l’espace de notre galaxie dans toutes les directions et qu’on appelle le rayonnement cosmique. La Terre est exposée à ce rayonnement mais elle dispose pour cela aussi d’une parade :

 

Elle agit comme un gros aimant entouré d’un champ magnétique ( la magnétosphère ) : les lignes de forces dévient les particules qui s’écoulent de part et d’autre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

II - 2 - 2 - Les impacts de ces rayonnements

 

Impact technologique

 

  Des particules énergétiques peuvent endommager l’équipement de vaisseaux spatiaux et même d’avions,  ceci essentiellement de deux manières :

 

- Elles peuvent endommager le matériel. Un phénomène émetteur de particules solaires d'une ampleur inhabituelle peut, pendant quelques jours, user les panneaux autant que toute une année d’exposition aux rayons cosmiques galactiques. Ces effets réduisent le temps de vie de l'équipement.

 

- Au niveau des composants éléctroniques, ces rayonnements peuvent provoquer des états anormaux de ces dispositifs qui ne répondront alors plus aux signaux d’entrés. Et dans le pire des cas, ils subiront des dommages permanents et irréversibles par des courants électriques parasites.

 

Impact biologique

 

Les particules énergétiques constituent un risque pour la santé parce qu’elles peuvent endommager les cellules : lorsqu’une particule énergétique frappe une cellule, elle y dépose une partie de son énergie en interagissant avec les électrons des molécules de la cellule.

Les dommages causés aux molécules, en particulier à la DNA, peuvent avoir des conséquences pour son avenir, sa capacité à se diviser et de maintenir sa structure. Les dysfonctionnements éventuels de la cellule peuvent affecter les tissus et organes.

  

II - 2 - 3 - Moyens de protection

Pour protéger l'équipage contre des doses de radiations excessives, il faudra équiper le vaisseau d'un blindage, la mince coque métallique extérieure étant bien insuffisante. Cette coque protège au plus l'équipage contre les impacts de micrométéorites. 

Le blindage représentera un supplément important en poids et pourrait donc être très énergivore. Il aura intérêt à être à la fois efficace et léger. En plus du blindage léger, les réservoirs d'eau ou de carburants offriront une protection supplémentaire. 

Un blindage de quelques centimètres d'épaisseur pourra arrêter une bonne partie des particules issues des éruptions solaires. En revanche, il faut recourir à d'autres moyens pour arrêter les rayons cosmiques, qui sont beaucoup plus énergétiques. Pour stopper les particules cosmiques, il faut employer des boucliers épais de plusieurs mètres. C'est une solution impossible à mettre en œuvre, pour un simple problème de poids et de coût. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Couches de protection contre les radiations 

 

II - 3 - La chaleur

Si on s'approche du soleil on va devoir affronter des températures de plusieurs centaines de degrés et si on s'en éloigne on peut compter à l'opposé très en dessous de zéro.

Sur Terre, on dispose de quantités de protections naturelles favorables à la vie humaine : dans l'espace, on est dans un écosystème fermé il faut répondre à tous les besoins que la Terre assurerait naturellement.

 

II - 4 - Une quasi autarcie incontournable

A cause des distances parcourues et du délai de communication entre la navette et la Terre, l'autonomie du vaisseau spatial devra être presque totale.

Le vaisseau spatial devra sans doute posséder un système écologique autosuffisant, c'est à dire par exemple des procédés de recyclage de l'eau et des déchets humains pour économiser l'eau, l'oxygène et les rations alimentaires, chaque goutte d'eau est précieuse, il n'y aura pas de douche. Tout sera retraité : y compris urine et excréments.

L'équipage devra avoir à sa disposition un matériel médical de dernier cri et un membre au moins devra posséder des compétences en médecine et dans le domaine dentaire voire en chirurgie. La consultation d'un médecin terrestre sera bien entendu toujours possible (télémédecine), mais il faut envisager d'instaurer à bord du vaisseau un système informatisé capable de détecter les tensions et le stress que subissent les passagers et de les régler en temps voulu avant que la situation ne s'aggrave. L'équipage devra aussi être préparé à tous les éventualités y compris la pire : la mort.

 

 

Un des défis de l'exploration de l’espace c'est soit d’emporter avec nous tout ce dont on va avoir besoin ou de trouver un moyens de le fabriquer en route ou une fois à destination.

 

Donc il faudra se déshabituer à de la nourriture fraîche et de la cuisine appétissante.

Les conditions d'autonomie quasi-complète requises lors d'un voyage hors de la Terre sont comparables à celles d'un sous marin lorsqu'il s'enfonce dans les profondeurs d'un océan : Il assure une protection à ses habitants.

 

L'isolement, qu'il soit physique ou mental est assez semblable dans les deux cas. Quand on est au milieu de l’océan , on peut ne compter que sur soi et ses collègues. C'est la même chose dans l'espace.

On ne peut pas faire demi tour pour par exemple chercher un pièce pour assurer la réparation. Il faut s'en remettre à son ingéniosité.

 

 

 

Nos efforts pour explorer l'espace on souvent été comparés à ceux des grands navigateurs du 15 et 16 e siècles , ceux qui ont traversé les océans pour atteindre un territoire inconnu. Ils devaient emporter toutes leurs provisions sans savoir s'il reviendraient . Il y a beaucoup à dire sur cette comparaison mais un point diffère profondément : quand Cortés a abordé l'Amerique du sud, quand Colomb pour les caraïbes, ils avaient toujours de l'air à respirer et il y avait des fruits sur les arbres.

Repousser nos limites

 

Le progrès continue à  œuvrer pour que l’homme puisse aller plus loin dans le ciel.

Pendant des années , les beautés de l’univers nous ont entraînés vers des espaces lointains.

Aujourd’hui, leurs mystères semblent à notre portée.

En quittant la planète qui l’héberge depuis toujours, l’homme a accompli un de ses plus grands exploits .

Mais personne depuis 1972 ne s’est aventuré au delà de l’orbite terrestre

« Notre programme spatial a été gelé pendant 30 ans. Depuis, nous ne faisons que tourner autour de la terre. »

 

 

 

 

 

 

 

Nous ne pouvons stopper nos explorations. Nous avons appris dans l'histoire ce qui arrive aux sociétés qui s’arrêtent dans leur quêtes : elles déclinent et elles meurent.

C'est pourquoi nous nous devons de perséverer dans nos recherches et repousser les limites que nous impose ce vaste Univers.

 

Les voyages spatiaux sont confrontés à des difficultés de natures différentes : Les difficultés techniques et l'environnement hostile de l'espace

 I - Les difficultés techniques

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 I - 1 - Les distances

 

 

           La majorité des exoplanètes se situent à plus d'une dizaine d'années lumières de la terre ( 1 année Lumière vaut environ 10 milliards de kilomètres ). Les distances, dans notre vaste univers peuvent défier la compréhension.

Voici une comparaison pour illustrer et donner un ordre de grandeur de ces distances : 

 

Admettons que le soleil soit un ballon de basket, la Terre ne serait pas alors plus grande qu'une mouche. Et s'il était situé à New York, l'étoile la plus proche serait à une distance de 7500 km (vers Hawai). 

 

De telles distances accroissent le problème d'autonomie en énergie auquel ont déjà été confrontées les missions précédentes lors de leur préparation. Il n'y aura pas de station service en cas de panne.

 

De plus, elles semblent ne pas pouvoir être parcourues à l'échelle d'une vie humaine. 

 

Alors, il faudra chercher une solution dans une de ces deux hypotèses :

 - Un voyage de courte durée nécessite un accroîssement de la vitesse du vaisseau

 - Un voyage long qui supposerait un déroulement  sur plusieurs génération

 

 I - 2 - La vitesse du déplacement
 

Même à la vitesse de la lumière, nous ne pourrions aller très loin à l'échelle de la vie d'un homme. Il faudrait plusieurs millions d'années pour atteindre la galaxie la plus proche. 

Puisqu'il est, dans nos connaissances actuelles, impossible d'aller plus vite , il semble que nous soyons destinés à rester dans notre voisinage galactique. On cherche alors une nouvelle conception du tissu espace temps qui nous permettrait de le distordre pour pouvoir prendre des raccourcis. C'est ce que font les personnages dans la série de science fiction ,Star Trek,  par exemple lorsqu'il empruntent des trajets distordus.

L'objet le plus rapide qu'on ait jamais lancé devrait parvenir à l’étoile la plus proche du système solaire (Proxima du Centaure) au bout de 50 ans.

Ces vitesses les plus élevées sont atteintes par les propulsions chimiques (60 000 km/h).

On recherche des solutions pour atteindre une vitesse proche de celle de la lumière (déplacement en 1 jour dans le système solaire et moins de 10 ans vers l’étoile la plus proche).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                       Téléportation dans StarTrek

 

 I - 3 - Les projets de propulsion spatiale et leurs limites                                                                 

 

          Voyager dans l'univers est impossible sans surmonter la gravité terrestre. "C'est le premier de nos problèmes" affirme Alain Claverie, chercheur à Astrium (lien du site), lors de notre entretien.

En effet, pour qu'un objet parvienne à se dégager de l'attraction terrestre, il doit atteindre une vitesse de 11,2 km/s soit 40 000 km/h.

A l'heure actuelle, une fusée ne se dégage de l'attraction terrestre que par une propulsion de force brute due à une réaction chimique : l'explosion du carburant en combustion.

 

 I - 3 - 1 - La théorie de l'ascenseur spatial

 

          Bien que les scientifiques que nous avons interrogés pensent que c'est irréalisable pour l'instant, l'ascenseur spatial serait un moyen de déplacement intéressant par sa faible consommation (par rapport aux fusées).

En effet, il n'utiliserait pas de force brute afin de sortir de l'attraction terrestre.

Le principe est simple :  Par l'intermédiare d'un satellite en orbite géosynchrone, qui lancerait un câble de 90 000 km de long vers la terre où il serait ancré à la surface, une cabine d'acenseur se déplacerait le long du câble et placerait ses voyageurs et leurs matériels en orbite. De là ils pourraient rejoindre un vaisseau spatial.

Ce système remplacerait donc le lancement d’une fusée.

Cela pourrait diviser par 1 000 le coût d’un voyage dans l’espace – un voyage spatial ne coûterait donc pas plus cher qu’un billet d’avion.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                                                                maquettes d'ascenseurs spatiaux

I - 3 - 2 - Les voiliers solaires

 

       Ainsi les Voiles solaires ont fait leurs preuves sur la sonde Ikaros et ne cessent de fasciner les scientifiques.

Le principe est le suivant : Des voiliers énormes composés de grandes feuilles en matériel réfléchissant, par exemple un film de mylar (qui est employé pour empêcher la surchauffe des vaisseaux spatiaux ), utiliseraient la pression photonique apportée par la lumière.

Ces voiliers solaires présentent l'avantage d'être peu coûteux à la fabrication et surtout de ne pas consommer beaucoup de carburant.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                             

 

 

 

                                                                                                                                                                                                                   Un voilier solaire

                                   

                                                                         

            

I - 3 - 2 - Le projet RAMJET

 

          Une première alternative consisterait à utiliser l'hydrogène, qui est un élément abondant dans l'univers, comme source de propulsion.

Le projet Ramjet, ou collecteur Bussard, est né dans les années 1960 grâce à un physicien nommé Robert W. Bussard. Il s'agit d'un vaisseau interstellaire qui recueille sur son trajet des particules d'hydrogène qu’il brûle dans un moteur à fusion thermonucléaire.

Le principe de fusion de l'économiseur de carburant, Le RAMJET, est le suivant : Il engloutit le gaz hydrogène et le fait ensuite fusionner comme le fait le soleil puis provoque le jaillissement d'un énorme flot d'ions à l'autre bout. 

 

Pour cela, le collecteur Bussard est équipé à l'avant d'un dispositif permettant de ioniser les atomes d'hydrogène à l'aide d'un faisceau laser ionisant. Une fois les atomes ionisés, et donc chargés électriquement, ces ions pourront être acheminés jusqu'au réacteur grâce à un collecteur électromagnétique nommé "ramscoop". Il s'agit d'un champ magnétique, qui peut tout aussi bien se présenter sous forme de parabole, qui attire les ions d'hydrogène jusqu'au moteur, où ils serviront de carburant.

Grâce à un tel dispositif, le vaisseau pourrait, en théorie, progresser dans l'espace sans jamais manquer de carburant. Il atteindrait même des vitesses avoisinant celle de la lumière.

Mais ce projet à des limites,

Tout d'abord, le "Ramjet" n'emportant pas de carburant, il dépend entièrement de ce qu'il recueille en route. Il pourrait se retrouver dans l'incapacité de se déplacer s'il ne rencontre plus d'hydrogène sur son trajet.

Le vaisseau se déplaçant à 0.97c (soit 2.92 x 10^8 m.s-1 environ), il devrait encaisser l'impact de la collision avec le gaz en question, ce dernier arrivant lui-même à près de 100 000 km.s-1, ce qui le ralentirait considérablement.

Le champ magnétique "ramscoop", tout comme le faisseau laser, utilisé pour récolter l'hydrogène, pourrait se révéler extrêmement dangereux pour l'équipage du vaisseau.

Le vaisseau fonctionne à l'hydrogène. Or, on ne maîtrise aucune des réactions de fusion impliquant uniquement l'hydrogène.

Enfin, de même que les projets précédents, la construction d'un tel vaisseau dépasse de loin nos compétences énergétiques, économiques et en termes de ressources naturelles.

De plus, la fusion thermonucléaire est un processus qui nécessite de très hautes températures, ce qui implique d'autre difficultés techniques.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Principe de fusion thermonucléaire

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Projet RAMJET

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Principe de combustion du gaz

 

 I - 3 - 3 - L'Antimatière

 Examinons maintenant une autre forme de propulsion, une autre source de carburant, l'antimatière.

Elle est très exploitée en science fiction mais elle  a déjà été créée en laboratoire.

L'antimatière, c'est l'imagination d'un autre univers parallèle au nôtre dans lequel tout est inversé. Les charges positives et négatives s’inversent et leur rencontre donne lieu à une explosion d’énergie.

Le moteur à antimatière est donc  l'engin ultime, mais le coup de fabrication de ces anti-atomes est exorbitant.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                                                                                                                                    L'antimatière: un univers parallèle

 

                                             Vue d'artiste de l'antimatière

 

 

 

 I - 3 - 4 -L'hypotèse d'une nouvelle particule: LeTachyon

 

« On ne peut aller plus vite que la lumière » affirma Einstein. Mais on peut étirer et raccourcir cette lumière .

Il faudrait alors contrôler l’espace temps autour du vaisseau. Le physicien John Bronemberg développe une théorie selon laquelle un vaisseau pourrait se déplacer plus vite que la lumière. Le vaisseau imite une curieuse particule qui n'existe pour l'instant qu'en théorie : le Tachyon.

Les Tachyons peuvent aller infiniment vite, leur vitesse minimale est celle de la lumière. Ils peuvent dépasser la vitesse de la lumière car ils possèdent ce que les physiciens appellent une masse imaginaire.

Bronemberg propose d’altérer l'espace temps qui entoure le vaisseau par un champ électromagnétique pour l 'amener à se déplacer à travers l'espace, comme un Tachyon.

Cette hypotèse est alléchante mais elle relève de l'utopie !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le tachyon en image de synthèse

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 I - 4 - Le coût

         

Les investissements nécéssaires à l'élaboration de ces prouesses technologiques que sont les voyages interstellaires sont colossaux à l'exception du voilier solaire qui a tout de même une vitesse insuffisante pour envisager un déplacement lointain dans un délai raisonnable.

A cela s'ajoute les coûts de la logistique de telles expéditions. En l'an 2000, la mise en orbite de transfert géostationnaire d’une masse d'un kilogramme coûtait entre 12 000$ et 30 000$. Même avec de nouveaux lanceurs plus performants et moins chers, ce prix peut encore difficilement tomber sous la barre des 10 000$.

 

 "L’espace se vend à prix d’or !"

 

Aussi les constructeurs aerospatiaux recherchent-ils à mettre au point des engins toujours plus performants et plus légers à budgets constants. A titre de comparaison, le coût de la seconde d’observation au télescope du CfA d’Hawaii revient à moins d'un euro.

Pour réduire les coûts d’un voyage dans l’espace, il faudrait trouver un moyen efficace et peu onéreux de s'affranchir de l’attraction terrestre.

Le tableau ci-dessous représente le coût de queques missions d'exploration au cours de l'histoire.

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